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Saïed et Hachani examinent les résultats du dernier Sommet africain

Lors de son entretien, ce lundi après-midi, au Palais de Carthage avec Ahmed Hachani, Chef du gouvernement, le président de la République, Kais Saïed, a passé en revue les résultats de la participation de notre pays au Sommet africain d'Addis-Abeba, qui a été «l'occasion de mettre en exergue la position officielle de la Tunisie sur plusieurs questions, dont la recherche de nouvelles voies de coopération entre les pays africains n'est pas des moindres».


Selon un communiqué de la présidence de la République, la réunion a été l'occasion de mettre en exergue la position officielle de la Tunisie sur un certain nombre de questions dont la création de nouvelles voies de coopération entre les pays africains et les raisons qui ont conduit à l'absence de cette coopération ou, au mieux, à sa stagnation à un moment où l'Afrique, à laquelle la Tunisie est fière d'appartenir, regorge de toutes sortes de ressources naturelles qui la rendent capable de mettre fin à la misère, à la pauvreté et aux guerres qui continuent de la ronger et dont beaucoup de peuples du continent paient le prix fort.


La réunion a également porté sur l'état d'avancement des travaux du gouvernement et sur l'ordre du jour du prochain Conseil des ministres. Dans ce contexte, le président de la République a souligné la nécessité d'accélérer l'élaboration d'une nouvelle législation pour mettre fin aux contrats de sous-traitance, qui sont une forme d'esclavage, et aux mécanismes qui ne laissent aucun espoir de construire un avenir sûr pour ceux qui y travaillent. Tout comme une personne qui apporte du capital à un projet veut de la stabilité, le droit légitime le plus élémentaire d'un travailleur est la stabilité et un salaire juste et rémunérateur. Les mécanismes d'emploi fragiles, tels qu'ils sont décrits, sont aussi instables que les contrats à durée déterminée, et la paix sociale ne peut être obtenue que par la justice et l'équité, et non par des mécanismes et des contrats qui ne sont ni justes ni équitables, lit-on aussi dans ce même communiqué.